Docteur en histoire des Relations internationales de l’université Houphouët-Boigny et en histoire militaire de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes de la Sorbonne, sa thèse de doctorat, soutenue en 2014, a porté sur « l’aide militaire française dans la politique de défense de la Côte d’Ivoire de 1960 à 2002 ». Ses objets de recherches sont la présence militaire française en Afrique, les #armées africaines, les conflits et la vie politique en Côte d’Ivoire.
Dans cette première partie d’entretien, Arthur Banga aborde les questions de la gouvernance militaire dans le cas de la Côte d’Ivoire.
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Quelques verbatims extraits de l’entretien.
*Sur la formation des militaires en Côte d’Ivoire
On a réussi à faire un bond qualitatif au niveau de la formation. Parce qu’aujourd’hui, pratiquement tous les diplômes militaires se font en Côte d’Ivoire, y compris à l’école de guerre. C’est grâce notamment à ce vivier de stratégistes qui nait, ce qui permet à la fois de pouvoir progresser dans la formation des militaires… Je pense que l’armée ivoirienne, qui est convalescente, progresse et que, dans quelques années, elle pourra répondre entièrement à toutes les difficultés.
*Sur la place des femmes dans les armées
La part des femmes dans nos armées progresse. Ce qui est intéressant dans l’évolution de la féminisation de nos armées, c’est qu’elle transcrit l’évolution de la place dans nos sociétés.