Eric-Aimé Semien est le président de l’Observatoire Ivoirien des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
Dans cette interview réalisée lors de la rencontre organisée par Trust Africa (rencontre sur le thème de « L’engagement pour la justice pénale internationale en Afrique : Enseignements à tirer en termes de mobilisation et plaidoyer », à Dakar, les 26 et 27 mai 2015), Eric-Aimé Semien revient sur l’intense activité de la Cour Pénale Internationale en Côte d’Ivoire et aborde également les questions de justice transitionnelle en Côte d’Ivoire après la crise politico-militaire post-électorale.
Quelques verbatims extraits de l’interview.Sur l’Observatoire Ivoirien des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire
Notre objectif en tant que société civile est d’observer et de monitorer afin de pousser les autorités à réaliser la justice.
Sur l’enjeu de la justice en Côte d’Ivoire
Le problème ce n’est pas qu’untel soit libéré ou qu’untel soit en prison, l’enjeu est de faire en sorte que la justice développe des capacités et une certaine indépendance au point de pouvoir se présenter comme un recours fiable en qui tout le monde pourra avoir confiance.
Sur la réconciliation
La réconciliation n’est possible, en Côte d’Ivoire, et partout ailleurs, que lorsqu’on aura une justice, indépendante et impartiale, tant dans son fonctionnement que dans la désignation des acteurs clés de la justice.