La participation des pays Africains aux chaines de valeurs mondiales fondée sur une mise en valeur des ressources naturelles : Le cas du Botswana

Benjamin K. Musampa | Maitrise en droit international et politique internationale

Introduction
Aujourd’hui, environ 60 % du commerce mondial soit plus de 20 000 milliards de dollars se traduit par des échanges de biens intermédiaires et de services intégrés à divers stades du processus de production de biens et services destinés à la consommation finale. Ainsi, les diverses gammes d’activités passant de la recherche-développement (R-D) au transport et à la vente , sont exécutées par des firmes transnationales (FTN) localisées à divers endroits de la planète. Ces mécanismes de réseaux sans frontières sont appelés chaines de valeurs mondiales (CVM). Leurs développements furent favorisés par les réformes des politiques commerciales exercées par les Etats et les progrès technologiques ayant entrainés la réduction des coûts de télécommunications et des moyens de transports, facilitant ainsi l’accès aux ressources et au marché par les FTN.

Depuis quelques années maintenant, l’OCDE, l’OMC et la CNUCED font le plaidoyer d’une participation plus inclusive des pays en développement, notamment d’Afrique sub-saharienne, au sein des CVM afin d’accélérer leurs transformations structurelles. Toutefois, il y a lieu de croire que dans leurs premières phase de redéploiement industriel, plusieurs Etats africains seront cantonnés à l’extrémité la moins sophistiquée de la gamme technologique (aliments et boissons, produits métalliques, textiles et vêtements) plutôt que dans la fabrication des hautes technologies (métaux et machines électroniques, automobiles) .

Etant donnée l’apport considérable des ressources naturelles dans l’économie de nombreux pays africains, notamment au Botswana avec l’industrie du diamant, il y a lieu de s’interroger comment les produits de base peuvent être mobilisés afin d’engendrer une croissance économique durable et diversifiée. Pour répondre à cette question, le présent travail, dressera, tout d’abord, un panorama des grandes tendances structurant la conjoncture économique actuelle du continent. Ensuite, nous traiterons des modalités d’intégration des pays africains dans les chaines de valeurs mondiales fondée sur une mise en valeur des ressources naturelles afin d’accélérer le processus de transformation structurelle des économies africaines, en prenant pour étude de cas le Botswana.

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