Thabo Mbeki et les prémices d’un hégémonisme sud africain sur le continent (1999-2002)

Par Yannick Moise Effossou

RÉSUMÉ:
L’arrivée de Thabo Mbeki au pouvoir en 1999 a impulsé une dynamique à la politique étrangère sud-africaine, notamment à travers un repositionnement marqué sur le continent africain. Ainsi, le rôle joué par l’Afrique du Sud dans l’élaboration du NEPAD et la création de l’Union Africaine en a fait un acteur d’avant-garde de la promotion d’un nouvel ordre africain. Cependant, l’effervescence de son activité diplomatique ajouté à sa forte poussée commerciale seront contraintes dans leurs ambitions par les résistances des tenants de l’ordre ancien et par une capacité d’action limitée.

PROBLÉMATIQUE:
– Qu’est ce qui justifie l’évolution singulière en matière diplomatique de Pretoria sous Thabo Mbeki ?
– Quelles sont les caractéristiques de ce nouveau visage de la diplomatie sud-africaine ?

CONTEXTE DE LA NOTE:
En 1997, celui qui a été le premier noir à être à la tête de l’Afrique du Sud, pour des raisons de santé se retire des fonctions gouvernementales courantes. Thabo Mbeki, vice-président de l’époque assure l’intérim jusqu’au prochaine élection présidentielle de 1999, qu’il remporte haut les mains. Avec un bilan extrêmement mitigé sur les promesses faites au peuple sud-africain (surtout noir) ,cet homme pragmatique, disciple des canons libéraux va amorcer une politique extérieure qui aura pour but inavoué le rayonnement international, l’accroissement du commerce extérieur et l’amélioration du niveau de vie des populations noires d’Afrique du Sud.

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