Par Alphonse Zozime Tamekamta | Ecrivain & Chercheur-associé au GRIP
Introduction
Plus de cinquante ans après les indépendances, les pays d’Afrique ont amorcé l’intégration politique et économique. Entre l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et l’Union africaine (UA), des progrès louables ont été enregistrés au plan structurel et juridique. Toutefois, cette avancée notable ne s’est pas accompagnée d’une révolution structurelle vers une efficacité opérationnelle. Simultanément, les crises et guerres, les coups d’État et autres violations des droits de l’homme, encore d’actualité sur le continent, n’ont pas été circonscrits par l’organe « panafricain ». Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, organe pivot de l’Architecture de paix et de sécurité de l’Union africaine –African Peace and Security Architecture– (APSA), charrie, depuis plusieurs années, des espoirs populaires renouvelés lors des sommets des chefs d’État et par les discours politiques. Cette note se propose de questionner l’articulation institutionnelle de l’APSA, ses modalités pratiques et les enjeux qu’elle suscite.
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