Conférence du 17 juin 2013 à Paris – « Paix, Femmes, Union Africaine »

Le 17 juin 2013 a eu lieu la première conférence organisée par Thinking Africa, à l’occasion du cycle de projections-débat en partenariat avec le CEMAF, à l’amphithéâtre du Centre Malher, à Paris.

La Conférence « Paix, femmes et Union Africaine », avait pour objectif de montrer quel est le rôle des femmes et de l’Union Africaine dans les processus de paix en Afrique. Sont intervenues dans la conférence Hassatou BALDE (docteur en droit international, consultante sur des questions de paix et sécurité) et Jessica RANOHEFY (juriste, spécialiste en gestion des conflits).

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DEROULEMENT DE LA CONFERENCE :

La conférence a commencé avec une brève présentation de l’institut Thinking Africa, de son objet et de ses objectifs. C’est suivie une présentation des intervenantes, des thèmes qui seraient abordés par chacune d’entre elles, et du thème de la Conférence et du déroulement de la soirée.

A la deuxième partie de la conférence a été visionné un extrait de 25 minutes du film « Pray the devil back to hell », de Abigail E. Disney et Gini Reticker, portant sur la lutte pacifique d’un groupe de femmes libériennes, sous la présidence de Leymah Gbowee, (prix Nobel de la paix en 2011) pour la paix au Libéria.

Après le visionnage du film :

  • Hassatou BALDE a fait son intervention sur l’« Intervention des femmes dans le processus de paix de l’UA » ;

  • Jessica RANOHEFY est intervenue sur l’« Union africaine et Communautés économiques régionales: complémentarité ou concurrence dans la quête de la paix en Afrique ? ».

Dans la dernière partie de la conférence s’est tenu un débat avec l’audience d’environ 1h :

  • Les participants ont participé activement, partageant leurs opinions, leurs observations, aussi bien sur le rôle de l’Union Africaine et des CER dans la résolution des conflits en Afrique, mais également sur le rôle des femmes dans cette matière ; Les intervenantes ont pu répondre des questions qui leur étaient posés, permettant d’éclaircir sur certains points de leurs interventions ;

  • L’essentiel du débat s’est déroulé entre les participants présents à l’audience, sur l’importance de renforcer la coopération entre l’UA et les CER en matière de résolution de conflit ; et également sur la pertinence ou non des règles de parité dans les dispositifs de l’UA, dans le contexte africain où les femmes ont ne faible participation dans la vie politique active de leurs pays. Plusieurs participants ont insisté sur le fait que le rôle de la femme doit tout d’abord être valorisé au niveau interne des États membres, avant de pouvoir devenir effectif au niveau régional.

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